L’AFPC interpelle le gouvernement pour une augmentation du taux limite de THC dans la culture du chanvre

Communiqué de presse du 20/03/2023 – L’Association Française des Producteurs de Cannabinoïdes (AFPC) a transmis une demande officielle aux Ministres de l’Agriculture, de la Santé et des Comptes Publics, requérant que le Gouvernement revoit à la hausse la limitation actuelle de THC qui s’applique à la culture du chanvre.

Ce taux, imposé par la réglementation européenne, ne tient pas compte de la réalité agronomique du chanvre et des particularismes climatiques des différents États européens. L’augmentation des taux de cannabinoïdes dans la plante étant fortement corrélée aux variations climatiques et aux stress environnementaux, rester sous la limite actuelle devient de plus en plus difficile pour les agriculteurs confrontés à des étés de plus en plus chauds, pouvant faire monter, naturellement, le taux de THC dans la plante. Un tel taux prive par ailleurs les agriculteurs d’un accès à des variétés de semences dédiées à la culture du chanvre à actifs, mais dépassant le 0,3 % de THC.

De même, d’un point de vue économique, la limite actuelle impose aux producteurs français d’être en situation de concurrence inégale, face à des produits venant en masse d’autres pays ayant déjà opté pour une limitation à 1 % de THC (Suisse, République Tchèque, Bulgarie) ou 0,6 % (Italie).

En conséquence, l’AFPC a officiellement demandé au Gouvernement, et ce, pour des questions d’ordre agronomique et économique, de relever le taux de THC pour le chanvre à actifs à 1 %.

Cette mesure permettrait à la filière du chanvre à actifs française de faire jeu égal avec la concurrence étrangère et de se développer à son plein potentiel.

L’AFPC a pour but d’apporter des solutions concrètes pour l’évolution de la législation française actuelle sur les cannabinoïdes, de représenter, promouvoir, participer et aider au développement de la filière du cannabis sativa l, de ses dérivés directs et indirects ; de défendre les producteurs français en particulier leurs intérêts pour permettre la mise en marché de leur production ; engager les procédures juridiques nécessaires ; de participer ainsi à la régulation, à l’évolution de la législation par les jurisprudences obtenues ; de représenter les producteurs auprès des décideurs publics et des autres organisations professionnelles ; associer des partenariats pour créer une filière ; mandater des compétences ; obtenir des prix préférentiels pour les fournitures professionnelles et services ; de proposer et développer une reconnaissance qualité pour faire reconnaitre la qualité française et l’agriculture biologique ; d’accompagner le développement de la filière par la mise en place d’un plan filière adaptant l’offre et la demande ; de former les acteurs de la production pour vulgariser les compétences, pour obtenir la rationalisation des coûts de production et atteindre les objectifs de qualité ; de faire évoluer les savoirs aux différentes méthodes de transformation par le biais de formation, de l’accompagnement.

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