L’importation de cannabis canadien en Jamaïque pose question

« La Jamaïque qui importe du cannabis du Canada pour l’introduire sur le marché Jamaïcain semble bizarre. Mais, dans un monde où le commerce mondial est essentiel pour le développement, le problème ce n’est pas vraiment que la Jamaïque importe du cannabis. Le tollé reflète la grande insatisfaction de notre incapacité à créer plus de possibilités de revenus à partir de nos propres ressources, » a déclaré récemment LeVaughn Flynn dans les colonnes du Jamaica Observer.

Chairman of the Cannabis Licensing Authority of Jamaica LeVaughn Flynn

La nouvelle industrie du cannabis médical offre une occasion unique – habilitation économique associée au développement social. C’est ce qui a attiré un afflux d’investissements étrangers sur l’île entre 2015 et 2018. Avec un positionnement unique, la Jamaïque a la capacité de posséder un segment de l’industrie du cannabis médical mondial grâce à sa forte influence culturelle avec le reggae et le mouvement Rastafari. Mais les opportunités ont été rares et le processus est parfois douloureux. Alors, quand le public apprend que la Jamaïque importe du cannabis du Canada, qui n’autorise pas d’importations de quantités commerciales sur son propre sol, cela déprime de nombreuses personnes.

Il est important de noter que la Jamaïque a été active dans l’exportation de cannabis depuis 2018, avec plus de 200 permis d’exportation accordés pour approximativement dix pays pour les fleurs et l’huile de cannabis. Donc, en général, le commerce du cannabis médical en Jamaïque a été réciproque. La réaction émotionnelle, cependant, vient du fait que le Canada autorise uniquement des petites quantités à l’importation pour la recherche, des essais ou comme matière première. Il n’autorise pas l’importation de quantités commerciales de façon à protéger sa propre industrie.

De plus, la théorie qui veut que le Canada déverse du cannabis en Jamaïque n’est pas farfelue. Selon Le Journal de Montréal, en 2021, les entreprises Canadiennes ont été obligées de détruire 425 tonnes de fleurs sèches de cannabis à cause de la surproduction et de problèmes de qualité. Cela représentait 26 % de la production totale avec laquelle les entreprises Canadiennes ont été aux prises à cause de la surestimation. Pire encore, un autre media sur le cannabis, hightimes.com, rapporte qu’avec la tendance actuelle, les entreprises du cannabis au Canada pourraient détruire environ 33 % de leur récolte en 2023.

Pour lire l’article complet (en anglais) : www.jamaicaobserver.com

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